Le casse-tête du mode de garde
Début du 9ème mois, tout est fin prêt, il ne me reste plus qu’à attendre LE grand moment.
Il me manquait juste un petit détail à régler, que je repoussais chaque jour. J’avais toujours une bonne excuse mais il me fallait trouver une nounou ou une crèche !
En même temps, c’est difficile de penser déjà à laisser son bébé à quelqu’un d’autre alors que l’enfant n’est même pas né.
J’avais quand même fait l’effort d’appeler la PMI au septième mois, la dame m’avait gentiment répondu que je m’y prenais trop tôt mais elle m’a quand même donné les listes des assistantes maternelles. Hé oui, « nounou » est un mot qui ne s’emploie plus dans l’administration. Contente malgré tout qu’elle me dise que j’étais en avance, j’ai attendu… attendu… Et là, je me réveille !
J’ai pris la liste, regardé grâce à Google Maps où les Ass Mat’ habitaient pour faire un premier choix géographique. Et là, catastrophe, plus ça allait, moins ça allait car elles me disaient toutes « non, c’est complet » ou « à partir de septembre » sachant que moi, je compte reprendre le travail en mars ! Il y en a même une qui m’a dit « ok pour moi mais je ne travaille pas le vendredi, c’est à prendre ou à laisser ». Bon bah je laisse !
Je me renseigne sur les crèches collectives, bien que ce ne soit pas mon idéal, mais les horaires ne sont pas adaptés aux miens… Je laisse tomber.
Panique à bord, je décide d’appeler ma nounou que j’avais quand j’étais petite pour savoir si elle n’a pas une solution, ou un bon plan. Elle m’apprend alors le système de la crèche familiale… Oui, c’est quoi ?
En fait, pour faire garder son enfant, j’ai trouvé trois grands réseaux. Je partage donc avec vous mes découvertes !
La crèche collective :
Pour ma part, je n’ai pas trouvé de crèche collective privée mais publique. Il s’agit d’une structure encadrée par des puéricultrices, des éducatrices de jeunes enfants, pédiatres et d’autres intervenants. Gros problèmes de ce mode de garde, ce sont les places !
Voici selon moi les avantages : structure bien encadrée et l’enfant évolue dans un milieu social complet. Fourniture des couches, du lait, du déjeuner et du goûter.
Les inconvénients : les horaires, si l’enfant malade, il est refusé, et pour un tout petit, y a-t-il assez de surveillance ?
Concernant le prix, il est basé sur vos revenus. Cela peut être un atout s’ils sont faibles, sinon, c’est moins intéressant.
La crèche familiale :
Ce sont des assistantes maternelles rattachées à la structure de la crèche collective. Elles gardent les enfants à leur domicile, comme une assistante maternelle « libérale ». Le nombre d’enfant varie de 1 à 3 voire 4 selon leur agrément. Là encore, au niveau prix, cela dépend de vos revenus et bien entendu du nombre d’heures dont vous avez besoin. Cette assistante maternelle est aussi entourée par les puéricultrices de la crèche familiale, elles bénéficient aussi de temps à la crèche pour l’éveil de l’enfant en collectivité avec les éducatrices des jeunes enfants.
Mais ce n’est pas elle qui vous choisit et vous ne la choisissez pas non plus. Le choix se fait par la structure administrative selon plusieurs critères qui sont plus ou moins bien pensés. Bien entendu, si le courant ne passe pas entre les parties, vous pouvez décliner, mais cela veut dire qu’il va falloir attendre une autre place !
Le RAM : le relais des Assistantes Maternelles
Il regroupe l’ensemble des assistantes maternelles indépendantes. Et comme leur nom l’indique, elles ne sont pas entourées par une structure. Elles ont un agrément, mais font ce qu’elles veulent. Pour le recrutement, ça sera selon vos critères, et c’est vous qui choisissez. Afin d’établir au moins le contrat entre les deux parties, mieux faut aller au RAM de votre commune. Ça évitera des conflits sur des choses qui n’ont pas forcément lieu d’être.
Voici les miens : lieu géographique proche, non-fumeur, de préférence ayant un jardin, ayant des enfants à elle, pas de chat (j’aime bien les chats mais pas près d’un bébé), aimant faire des balades et des activités manuelles. Et répondant à mes horaires !
Concernant les prix, c’est elle qui fixe ses honoraires. Il y a deux choses à demander : le taux horaire et les frais d’entretien journalier. Et généralement, il faut y ajouter la fourniture des couches et des repas (ou alors c’est en supplément).
Les parents deviennent alors employeur, il va falloir établir une fiche de paie ! Au secours, comment on fait ? Et c’est là que la CAF et l’URSAAF interviennent. On a beau râler après eux, ils ont mis en place un site Internet très simple à utiliser pour ça ! Et là, on peut leur dire merci !
Le site de la CAF est plutôt bien fait, vous y trouvez beaucoup d’informations : les modes de garde et vos droits aux aides comme la PAJE (prestation d’accueil du jeune enfant).
J’ai finalement opté pour une assistante maternelle indépendante, disponible dès le mois de mars et avec qui le courant passe très bien. Maintenant, on attend que bébé arrive (toujours la même au final !).
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