Bientôt je retravaille...#2
La seconde étape pour reprendre le travail, qui est d’ailleurs primordiale, c'est comment faire garder mon bébé. J'avais déjà fait les démarches quand j'étais enceinte. J'avais déjà trouvé la nounou. Maintenant, il faut concrétiser tout ça.
Car le plus dur reste à venir : rédaction du contrat, calcul des heures et du salaire... Et le pire : faire l'adaptation. Laisser cette dame (qui est charmante) s'occuper de MA fille. C'est elle qui va la changer, qui va lui donner le biberon, jouer avec elle... Bref, elle devient une maman de substitution. (Et moi pendant ce temps, je compterai les looooooongues heures qui me séparent de ma minigoule)
Tata Nounou (c'est comme ça qu'on l'a baptisée) a ses habitudes, et moi les miennes. Comment marier les deux sans perturber bébé. C'est tout simplement horrible. (surtout pour moi)
Bref, j'ai commencé l'adaptation lundi dernier, avec juste une sieste pour ma Juliette dans son lit là-bas. Je ne suis pas partie. On est restées toutes les deux avec Tata Nounou dans le salon à voir les termes du contrat. Bébé a bien dormi dans sa "nouvelle chambre", donc c'est plutôt une bonne chose. Je ne vous cache pas que le matin j'ai beaucoup pleuré en me disant que j'abandonnais mon bébé, que je ne la verrai pas assez, que je n'avais pas assez profité d'elle durant mon congé mat'... Tellement bouleversée par toutes ces pensées que quand j'ai préparé le sac à langer, j'avais tout mis sauf... un biberon.
Donc quand bébé s'est réveillée de sa sieste et que Tata Nounou a voulu préparé le bib, il y avait bien l'eau et le lait en poudre mais pas de biberon... Et ceux qu'elle avait ne convenait pas à Juliette. Heureusement en 4 minutes de voiture j'étais à la maison avec mon armée de biberons MAM, mais sur le coup je me suis sentie trop nulle!! LA mère indigne par excellence!!
Il est prévu qu'on refasse des petites séances d'adaptation avant la vraie reprise où je n'oublierai rien et où je partirai, laissant mon bébé pour la journée. Rien que de l'écrire j'en ai les larmes aux yeux...
Je ne m'imaginais pas que ce serait aussi difficile. Pensez à moi, on y retourne cet après-midi.
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